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Politiques visant à réduire les mécanismes d'adaptation à haut risque : Le cas du Mali

La façon dont les ménages réagissent aux chocs systémiques - volatilité des prix alimentaires, fluctuations saisonnières de la production agricole, conflits, pandémies et phénomènes météorologiques extrêmes - peut jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire à long terme, la stabilité économique et la résilience, tant au niveau des ménages qu'à celui de la société.

Renforcer le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest : Une décennie de progrès et la voie à suivre

Le pastoralisme est depuis longtemps une caractéristique des paysages culturels, sociaux et économiques du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, assurant la subsistance de plus de 20 millions de personnes. Cette pratique ancestrale contribue pour près de 15 % au PIB des pays du Sahel, servant non seulement de pilier économique, mais favorisant également la paix et la résilience au sein des communautés.

L'éclatement de la CEDEAO: Implications pour la sécurité alimentaire et la coopération régionale en Afrique de l'Ouest

Le 28 janvier, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) perdra trois de ses membres fondateurs - le Burkina Faso, le Mali et le Niger - qui représentent 16 % de sa population de 424 millions d'habitants et 7 % de son PIB. Qualifiée de « Sahélexit » par certains commentateurs, la décision de quitter la CEDEAO a été annoncée il y a un an par le trio de chefs militaires des trois pays et est maintenant sur le point d'entrer légalement en vigueur.

Des défis subsistent pour l’intégration commerciale en Afrique de l’Ouest

Depuis sa création en 1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est une communauté économique régionale (CER) à succès, permettant la libre circulation des personnes et renforçant l’intégration commerciale entre ses 15 États membres. Cependant, en ce qui concerne la circulation des produits agricoles, la CEDEAO continue d’être entravée par les conflits régionaux, l’instabilité politique, la corruption, la faiblesse des infrastructures et des capacités logistiques, et l’absence d’une monnaie régionale commune.

L'Afrique subsaharienne continue de faire face à une insécurité alimentaire aiguë croissante : publication de la mise à jour semestrielle du GRFC 2024

Selon la mise à jour de mi-année du Rapport mondial sur les crises alimentaires (GRFC) , l’Afrique subsaharienne a continué de faire face à des niveaux alarmants d’insécurité alimentaire aiguë en 2024. Cela inclut les populations en insécurité alimentaire de phase 5 (catastrophe) de l’IPC au Soudan, au Soudan du Sud et au Mali, avec une famine plausible dans certaines régions du Soudan .

Tirer parti du potentiel du système alimentaire du Ghana

La malnutrition , notamment la dénutrition, les carences en micronutriments, le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles (MNT) liées à l’alimentation, constitue un défi considérable pour la santé, la sécurité alimentaire et la croissance économique dans le monde. Au Ghana, on estime que 256,1 millions de personnes ont souffert de la faim et 240 millions étaient sous-alimentées en 2018.

Flambée des prix du cacao : divers impacts et implications pour les principaux producteurs ouest-africains

Les prix des fèves de cacao  sont en hausse  depuis le dernier trimestre 2023,  atteignant un niveau record de 10,97 dollars le kilogramme  le 19 avril (Figure 1). La flambée des prix est due à une baisse significative de la production de fèves de cacao des principaux fournisseurs mondiaux : quatre pays producteurs clés d'Afrique de l'Ouest et centrale représentent plus de 60 % de l'approvisionnement mondial en fèves de cacao : la Côte d'Ivoire (avec 38 % de la production mondiale en 2022), le Ghana (19 %), le Nigéria (5 %) et le Cameroun (5 %). 1

L’insécurité alimentaire aiguë reste alarmante en ASS : publication du rapport mondial sur les crises alimentaires

Malgré quelques améliorations marginales au niveau national, l’Afrique au sud du Sahara reste embourbée dans une insécurité alimentaire aiguë et des crises alimentaires croissantes, selon le Rapport mondial sur la crise alimentaire 2024 (GRFC). Les conflits, les événements météorologiques extrêmes, les chocs économiques et les déplacements forcés continuent de faire augmenter les taux d’insécurité alimentaire et de malnutrition dans toute la région, les perspectives pour 2024 étant tout aussi sombres.

Afrique centrale et australe

Faire face aux crises cumulées sur les marchés domestiques des engrais en Afrique : Le cas de l'Éthiopie

Les marchés mondiaux des engrais ont connu d'importantes hausses de prix à partir de 2020 et jusqu'en 2022 en raison d'une combinaison de facteurs, notamment la hausse des prix du gaz naturel, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement déclenchées par le COVID-19, les perturbations commerciales dues à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, et les restrictions à l'exportation.

Des packages de pratiques agricoles intelligentes face au climat pour accroître leur adoption par les agriculteurs : preuves au Nigéria

Les phénomènes météorologiques extrêmes et les impacts à long terme du changement climatique constituent un risque majeur pour l’Afrique au sud du Sahara, menaçant la production agricole et la croissance économique et entravant les efforts visant à réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Les pratiques agricoles intelligentes face au climat (PAICs) peuvent aider les agriculteurs à mieux s’adapter et à atténuer ces risques ; cependant, l’adoption de telles pratiques dans la région reste faible.

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