Rapport de 2020 sur la Sécurité Alimentaire et la Nutrition
D’après le Rapport de 2020 sur la Sécurité Alimentaire et la Nutrition , publié mi-juillet, la famine continue d’augmenter en Afrique Subsaharienne.
Les conflits et les évènements climatiques extrêmes donnent lieu à de graves famines
Le rapport mondial de 2020 sur les crises alimentaires, paru cette semaine, estime qu’environ 73 million de personnes en Afrique faisaient face à des niveaux de famine et d’insécurité alimentaire élevés en 2019. Le continent comptait 54% du nombre total de personnes dans le monde en situation d’insécurité alimentaire sévère. Avec la diffusion actuelle de la pandémie de COVID-19 dans le monde, les pays en développement de la région verront leur accès à l’alimentation perturbé. Ces perturbations viendront s’ajouter aux problèmes actuels et en créeront potentiellement de nouveaux.
Quelles mesures pour accroître la résilience aux chocs climatiques?
Même si le cycle El Niño de 2015-2016 ne devrait pas réduire les niveaux de production céréalière de manière significative, selon un nouveau document de politique de l’IFPRI , cet évènement climatique crée de graves pénuries alimentaires locales dans de nombreuses régions du monde, y compris en Afrique Sub-Saharienne (ASS).
L'adaptation au changement climatique
L’agriculture, en grande partie pluviale, est la principale source des moyens de subsistances des communautés rurales en Ethiopie. La sécheresse constitue un problème de longue date pour les agriculteurs éthiopiens, mais les communautés rurales font face à de nouveaux effets négatifs dus au changement climatique.
Améliorer la résilience: Aperçu de la sécurité alimentaire
L’Afrique au Sud du Sahara est actuellement confrontée à une série de chocs – des conflits civils à l’incidence croissante des parasites et maladies transfrontalières des plantes et des animaux aux chocs climatiques découlant à la fois du changement climatique et des récents phénomènes climatiques El Niño et La Niña. Selon la plus récente édition de l’ “Aperçu régional de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique” de la FAO, pris ensemble, ces chocs représentent une menace aux progrès récents réalisés dans la région pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
L’Afrique peut-elle se nourrir elle-même ?
La demande de céréales en Afrique sub-saharienne pourrait tripler d’ici 2050 et l’augmentation des rendements actuels des terres agricoles de la région pourrait ne pas suffire pour répondre à cette demande, selon un nouveau document de la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences .
Risques climatiques et adoption des intrants
Le maïs constitue une importante culture de base dans la majeure partie de l’Afrique sub-saharienne, mais la production de maïs comporte des risques. Le climat est l’un des risques les plus significatifs auxquels sont confrontés les producteurs de maïs. Les conditions climatiques variables et hétérogènes représentent un défi pour les cultures pluviales telles que le maïs et ont été identifiées comme étant la cause des faibles taux d’utilisation d’engrais et d’adoption de variétés améliorées de semences, selon un document de travail publié par le programme HarvestChoice d’IFPRI.
Une révolution nutritionnelle en Afrique: Conférence 2016 du ReSAKSS
La Conférence 2016 du ReSAKSS , qui s’est déroulée du 18 au 20 octobre à Accra, Ghana, a été axée sur une meilleure alimentation et une meilleure nutrition en Afrique. Des sessions parallèles ont été organisées le premier jour de la conférence ; entre autres, une session de discussion sur les lacunes de la recherche en sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le cadre du PDDAA . Le panel a commencé avec une discussion animée par M.
Fiches-pays du GIEWS pour le Kenya et le Senegal
Le système mondial d’information et d’alerte rapide (GIEWS) de la FAO a publié deux fiches -pays actualisées pour l’Afrique sub-saharienne. La série de fiches-pays fournit des informations concernant la saison agricole actuelle et les perspectives de récoltes pour les principales cultures de base, ainsi que des estimations et des prévisions concernant la production et les importations de céréales, ou encore l’évolution des prix des aliments et des politiques. Cette dernière série de mises à jour inclut des informations nouvelles sur le Kenya et le Sénégal .
El Niño: impacts à long terme sur le développement
Le cycle El Niño 2015-2016 a eu des effets dévastateurs dans de nombreuses régions en développement, y compris en Afrique sub-saharienne. Selon un nouveau rapport du bureau des NU pour la Coordination des Affaires Humanitaires, El Niño a touché 60 millions de personnes à travers le monde et 23 pays ont émis des plans d’intervention coûtant plus de 5 milliards de dollars US en termes de financement national et d’aide internationale.